Les JM-Oxfam sont en principe des équipes composées d’élèves et de profs volontaires qui se réunissent donc en dehors des cours (pendant les pauses, sur le temps de midi, parfois même après l’école, le mercredi après-midi). Que le projet ne soit pas imposé garantit une certaine motivation des élèves. Il permet aussi un projet inter-classes, inter-options, inter-années dans l’école ce qui provoque d’autres rencontre, une autre dynamique entre les élèves et avec les enseignant.e.s. Il n’y a pas d’évaluation, d’examens à la fin du projet. C’est la manière habituelle d’organiser un JM-Oxfam.
Cependant, des écoles et des enseignants proposent plutôt à une classe ou une option de s’emparer du projet (notamment dans l’enseignement technique et professionnel où certaines options ventes ou animation trouvent des correspondances entre le projet et le programme de cours). Il n’y a aucun problème à mener le JM-Oxfam de cette manière, une partie des JM-Oxfam actuels fonctionnent ainsi.
Quelques remarques :
-Il sera sans doute plus difficile de garder la motivation des élèves qui le voient comme un projet obligatoire (le projet peut aussi être proposé à la classe en début d’année, sans être imposé ?). D’un autre côté, cela permet à des élèves peu preneurs de découvrir quelque chose de nouveau (le magasin, le commerce équitable, les thématiques, les animations) qui peut en accrocher certain.e.s.
-Les JM-Oxfam ont souvent peu de temps pour se réunir. Si vous allouer du temps de cours à ce projet, vous pourrez aller plus loin avec les élèves (visites, animations, gestion du magasin de A à Z, etc). C’est un bel avantage pour faire vivre le projet avec vos élèves. N’hésitez pas à découvrir tout ce qu’Oxfam et d’autres ONG peuvent proposer pour créer un trajet pédagogique avec les élèves tout au long de l’année.
-Le projet des JM a pour vocation d’être pérenne dans l’école. Un projet de classe ou d’option implique pour l’enseignant.e de toujours redémarrer à zéro chaque année. La motivation des élèves sera très fluctuante en fonction de la dynamique de groupe et en fonction de la perception qu’ont les élèves du projet dans l’école (est-ce nouveau ? est-ce un vieux projet ? comment les élèves percevaient le projet dans l’école avant qu’ils ne soient à leur tour invités à y participer ?).